Le journal de la Ligue des Chevaliers de la Rose, saison VII

Mardi 26 août 2008. Tarascon. 16h.

Nicolas Ouédec : "On part dans l'inconnu"

A à peine quatre jours de la draft, moment d'une haute importance dans la saison, Nicolas Ouédec, le nouvel entraîneur de la L.C.R., nous livre ses premières impressions. Sans langue de bois, comme à son habitude.

Cheval fûte-fûte : Alors, Nicolas, quelles sont vos premières impressions sur ce club ?

Nicolas Ouédec : Ici, rien n'est facile. Je pensais que la réputation tarasconnaise était surfaite, que tout n'était pas aussi noir que ce que l'on disait. Eh bien, en réalité, c'est même pire que ce que j'imaginais ! C'est incroyable comme les gens y sont cons !
Du coup, ça déteint sur les footballeurs. Imaginez, ils refusent carrément d'enlever leur armure pour s'entraîner. Moi qui ai appris le foot en mouvement, basé sur la vitesse, je suis verni... Y en a un, il est tellement lent que des fois je me demande s'il est pas en train de reculer.
Puis il y a ceux qui tiennent à tout prix à rester sur leur cheval. Je leur dis que dans ces cas-là ils feraient mieux d'aller jouer au polo, mais ils me regardent en ricanant avant de riposter : "pff, tu dis n'importe quoi ! Polo, c'est une voiture !"
Alors je me console en me disant qu'avec la draft j'ai une chance inespérée de voir des nouvelles têtes - que dis-je, de voir des têtes tout court. Mais je déprime aussitôt en sachant que c'est le président Julien - en quelque sorte le roi des cons si l'on se fie à sa prééminence dans la ville - qui va mener les négociations...

CF : On sent que vous en avez gros sur la patate quand même !

N.O. Honnêtement, oui. Je ne m'y fais vraiment pas à leur connerie. Tenez, un exemple. Depuis qu'ils savent que j'ai terminé ma carrière de joueur en Chine, ils tiennent absolument à ce que je leur apprenne des techniques de samouraï pour soi disant mieux figurer au combat. C'est déjà très con en soi. Mais j'avoue ne pas avoir le courage de leur dire que les samouraïs c'est au Japon. J'ai pas envie de me lancer dans un cours de géographie avec des mecs qui pensent qu'après le Rhône il y a le bout du monde et que si l'on y prend pas garde on tombe dans le vide.

CF : De fait, qu'espérez-vous pour cette saison ?

N.O. Pour l'instant, rien. Ah, si, j'espère que le pharmacien va renouveller son stock de tranquillisants et que l'Education nationale va faire de gros efforts pour éduquer les jeunes tarasconnais.

CF : Je parlais surtout de football ! Pour vous, c'est quoi l'objectif ?

N.O. L'objectif, c'est ce qui permet de voir ce qu'on prend en photo sur un appareil. Pff, voyez, ils m'ont déjà contaminé. Je dis n'importe quoi !
Non mais sans rire, je ne peux pas vous en dire plus. On part dans l'inconnu le plus total ! Aucun d'entre nous ne connaît ce championnat. Je suis le seul à être issu du monde du ballon rond. Aussi, je comptais sur mon homologue BBBien Didier Tholot pour fournir de plus amples explications dans son interview d'avant-saison mais vous pouvez constater par vous-même qu'il n'y dit que de la merde. Bref, on est bien barré avec tout ça !

CF : Mais vous ne savez vraiment rien de ce championnat FFF ?

N.O. J'ai essayé de me renseigner par moi même vu qu'ici je ne peux compter sur personne. Je dois avouer que je n'ai pas eu toutes les réponses à mes interrogations. Tout ce que j'ai compris, c'est qu'il y a une dizaine d'équipes à faire une fixation sur le CUL. Tout me semble si médiocre !

CF : Si vous êtes si désabusé, pourquoi ne démissionnez-vous pas ?

N.O. Vu ma fin de carrière, c'était soit entraîneur de Tarascon, soit animateur de stand de crèpes au Coccinnelle de Plabennec. On dira que l'amour du foot a été le plus fort...

CF : Dans ce marasme, que peut-on vous souhaiter ?

N.O. Que le président Julien aille faire un Tournoi à Aigues-Mortes et me laisse mener la draft. Que l'on puisse s'entraîner et jouer tous nos matches à huis clos (je ne le dis pas à mes joueurs, ils seraient capables de prendre une carte - enfin, pour les rares qui savent lire - pour chercher où ça se trouve) voire à l'extérieur. En gros, qu'on coupe tous les ponts-levis avec la ville et la population locale ! Là, peut-être que l'on pourra faire quelque chose. De toute façon, notre honneur de chevalier fait que l'on se doit de terminer devant le P.A.F. et la L.F.P. Auquel cas, préparez le cyanure !

CF : Dernière question : on vous attribue souvent le voeu de recruter la quasi totalité des joueurs nantais lors de la draft de samedi. Une réaction ?

N.O. Des Nantais, ouais ouais, bien sûr. Déjà que j'ai une vie privée de merde, que j'habite dans une région sinistrée que j'exècre, il ne manque plus que je me plombe tout seul ma vie professionnelle pour finir d'achever ce formidable tableau. Mais bon avec mon Président, il faut s'attendre à tout... Il m'a laissé entendre qu'il serait capable de recruter un attaquant belge juste pour pouvoir faire le jeu de mot l'épée Pieroni. Y a du boulot...

CF : Merci Nicolas.

N.O. : Euh... Vous voulez pas rester un peu ? Non ? Allez !!! Je vous invite au resto !! Non, à l'hôtel !! Allez, je vous ramènerai chez vous et tout même s'il le faut. Par pitié, ça me fait tellement du bien de parler à une personne normale ! Ne partez pas !! Ahhhh !!!

Jeudi 4 septembre 2008. Tarascon. 18h.

Julien : "Des petites erreurs d'inexpérience"

Cinq jours après le début de la saison et un match nul relativement moyen contre la S.P.A.C., le président tarasconnais revient plus en détails sur la draft de la L.C.R.

Roses & Châteaux : Monsieur le Président, à la sortie de la draft, êtes-vous un homme heureux ?

Julien : Je laisse le bonheur aux pauvres d'esprit. Ce n'est pas ma préoccupation première. Tout ce que je demande à mon équipe, c'est d'être valeureuse et conquérante. Le reste n'est que littérature...

R & C : Alors, dans cette optique, comment analysez-vous, avec un poil de recul, votre propre draft ?

J. : Dans l'ensemble, mon effectif me convient relativement bien. Je suis satisfait du large éventail de nationalités dont nous disposons à Tarascon. Pour peu qu'on les paie bien, les mercenaires étrangers sont prêts à tout pour triompher. Maintenant, bien sûr, ça aurait pu être mieux...

R & C : C'est-à-dire ?

J. : C'est-à-dire que, outre le fait que notre dixième position dans le tirage au sort de l'ordre de la draft nous a contrait à tirer un trait sur nos priorités absolues (dans l'ordre : Benzema, Niang, Makoun, Toulalan, Cris), je pense que certains de nos choix auraient du être davantage réfléchis avant d'être prononcés.

R & C : Un exemple ?

J. : Le premier qui me vient à l'esprit est le second choix de joueur. Etant donné que nous avions pris le milieu brésilien Wendel en premier lieu, je ne sais pour quelle raison nous avons cru bon de devoir changer de poste pour le joueur suivant. Au final, nous nous retrouvons avec un Baky Koné qui, certes s'il est incontestablement un des très bons joueurs de notre championnat, me semble beaucoup moins régulier qu'un Yohan Cabaye par exemple. Voilà le genre de petites erreurs d'inexpérience dont nous avons été les auteurs, bien malgré nous. Nos automatismes ne sont pas encore ceux de la Fantasy League. Nous sommes encore trop imprégnés de l'autre compétition dont ma formation est issue, et la transition n'est pas si aisée qu'elle en a l'air.

R & C : D'autres regrets ?

J. : Ca m'embête de devoir donner des noms, mais tant pis, je me dois d'être franc. Le recrutement du défenseur brésilien André Luiz s'est fait beaucoup trop rapidement. Il n'y a qu'à voir : son homologue nancéen Ouaddou, en meilleure position sur notre liste de préférence, était encore libre et nous l'avons raté. Un manque d'attention dont, je l'espère, nous n'aurons pas à payer les conséquences durant la saison.

R & C : Autre chose ?

J. : Pour le reste, je suis dans l'incertitude. Mais bon c'est bien tout ce qui fait le charme de notre si beau sport. Je me pose des tonnes de questions. Comme par exemple, est-ce que le choix de Wendel en n°1 était opportun vu la préparation médiocre réalisée par le joueur brésilien ? Mais bon, je suppose que c'est le lot de tous les managers que de douter de la sorte ! L'avenir nous dira qui aura eu raison.

R & C : De façon générale, quelles ont été les lignes directrices de votre recrutement ?

J. : Avant toute chose, j'ai eu envie de constituer une équipe de guerriers, capable de colporter les valeurs chevaleresques de notre club, de notre ville, de notre contrée toute entière ! C'est en ce sens qu'il faut considérer les signatures d'éléments comme Cyril Jeunechamp, André Luiz, Cyril Rool ou encore Youssouf Hadji. Je sais que le risque est grand de ne pas terminer tous les matches à onze mais tant pis : je préfère une équipe qui tente qu'une équipe attentiste.

R & C : Finalement, vous n'avez recruté que très peu de Nantais...

J. : Honnêtement, nous l'avons surtout fait pour perpétuer une certaine tradition. Et puis vous remarquerez que les deux anciens canaris recrutés (ndlr : Gravgaard et Abdoun) ne sont là au départ que pour compléter l'effectif. En l'absence de Cyril Rool, je me suis... euh, pardon, Nicolas Ouédec s'est aventuré à titulariser Gravgaard dès notre première rencontre face à la S.P.A.C, bien mal lui en a pris... Enfin... Soyons philosophe... Si, comme le disait Oscar Wilde, l'expérience est le nom que l'homme donne à ses erreurs, disons qu'avec notre Danois on a fait le plein d'expérience...

R & C : Votre recrutement est-il terminé ?

J. : Pour le moment, nous sommes dans une phase d'observation et d'apprentissage. Nous préférons ne pas trop bouger, histoire de ne pas faire n'importe quoi. Et puis il n'y a eu qu'un match, nous n'avons même pas eu l'occasion de voir tous nos joueurs à l'oeuvre !
Aussi, nous sommes à l'écoute de toutes les offres. Mais j'en profite pour faire passer un message - que certains ont déjà entendu après avoir formulé une offre pour certains de nos joueurs - à tous les dirigeants des clubs engagés dans le championnat : pour le moment, notre priorité ne se situe certainement pas sur le terrain pécunier. Notre volonté est de renforcer notre équipe, auquel cas nous sommes principalement à l'écoute d'échanges incorporant des valeurs sûres de notre championnat.

R & C : Dernière question : craignez-vous des adversaires en particulier pour cette saison ?

J. : Sachez que nous respectons toutes les équipes. De plus, notre manque de maturité nous force à la prudence. Nous sommes actuellement dans l'incapacité la plus totale de jauger le niveau de nos adversaires. Ce qui fait que nous prenons chaque rencontre comme un véritable match de coupe, sans se poser des questions. Nous ferons un premier bilan après 7 ou 8 journées, pas avant.

R & C : Mes hommages, Monsieur le Président. Et merci pour cette interview.

J. : Tout l'honneur est pour moi, puisque tel est mon bon plaisir. Soyez preux et fidèle, et le ciel vous aidera !

Très intéressante interview, pas de langue de bois !

Trés sympa oué , moi une itw va ce faire sous peu egalement .

Lundi 22 septembre - 22h14

Julien : "La BBB dépasse les limites"

Au pays du Mistral, un vent de colère semble souffler du côté de la Ligue des Chevaliers de la Rose. Malmenés en ce début de championnat, les chevaliers tarasconnais font le dos rond. Mais, tandis que les joueurs du onze de la rose ont opté pour un repli sur soi intégral, leur président Julien, au contraire, entend se faire entendre. Dans son collimateur : l'équipe des BigBenBoys.

L'homme fort du club provençal ne décolère pas et le dit sans ambages : il accuse le président BigBen d'avoir déstabilisé son attaquant vedette Bakary Koné en utilisant des méthodes qu'il juge douteuses : "je ne crois pas aux coïncidences. Depuis que la BBB a, sans nous contacter au préalable, approché directement Baky, ce dernier est méconnaissable. 5 au premier match, 4 au second. Et là, pour couronner le tout, 3 face à la BBB. Comme par hasard... Si ça continue, à ce rythme, ce sera le premier joueur à avoir 0 sans avoir été expulsé durant la rencontre."

Cette pointe d'ironie ne peut masquer plus longtemps un agacement profond. Et qui ne date pas d'hier manifestement : "Cela fait longtemps que la BBB dépasse les limites. Son président se croit partout dans son jardin. Peut-être que les autres n'ont d'autre choix que de se taire, mais s'il croit qu'il va cueillir la Rose de cette manière... Tant que je serai à la tête de la LCR, je n'aurai de cesse de dénoncer les accointances existant entre les dirigeants de la BBB et les instances de la FFF. Son président y occupe d'ailleurs une place de choix ! Ces petits arrangements entre amis doivent cesser ! Il y a des règles, et elles doivent être les mêmes pour tous. Sinon, ça risque de devenir rapidement l'anarchie ici."

Interrogé par un journaliste montpelliérain, celui-là même qui a décrété la mauvaise foi "sport national à Tarascon", sur l'explication qu'il donnait de fait aux pitoyables prestations du brésilien Wendel, le président de la LCR est apparu gêné : "euh... ce n'est pas le sujet aujourd'hui... Enfin, puisqu'il vous faut de la matière pour écrire ce que vous osez appeler des articles, disons que Wendel est déstabilisé par le fait qu'aucun club n'est entré en contact avec lui pour le recruter." Des explications qui ont laissé de marbre l'assistance.

I LOVE IN IT ! ^^

T'façon c'est qu'un battard le dirigeant des BBB, d'où il sort tout cet argent ? ...

Toi apprend le slogan de ton employeur, après on discute

Vendredi 24 octobre 2008 - 22h30

Communiqué officiel de la LCR

Considérant que l'invraisemblable montant du transfert de Jérémy Mathieu n'est qu'une des multiples illustrations d'une dérive spéculative enregistrée ces derniers mois sur les marchés des transferts, la LCR condamne de telles pratiques. En outre, elle s'engage à ne pas prendre part à ce qu'elle considère être un système concurrentiel sauvage et appelle les dirigeants de chaque franchise à davantage de raison, affirmant savoir pertinemment que la présidence de la FFF ne sera jamais en mesure d'insufler la moindre once de morale dans les échanges.

Aussi, fidèle à son idéal de partage intégral des richesses, elle appelle les franchises les plus riches à effacer les dettes de leurs homologues les plus pauvres. Ou, à défaut, l'instauration d'une taxe sur les transferts afin de financer le Fonds international de solidarité pour les chevaliers (le FISC). Elle estime ainsi que l'exploitation de la faiblesse des promus a assez duré et que seule une prise de conscience immédiate et collective est à même de restaurer un climat de confiance au sein de la FFF. C'est pourquoi la LCR se déclare favorable à la mise en place d'un nouveau Robin Wood.

Samedi 25 octobre 2008 - 11h50

La LCR au coeur d'une polémique

Décidément, la vie est loin d'être un long fleuve tranquille du côté de Tarascon. Mal en point(s) sportivement, très discret sur le marché des transferts, le XI de la Rose doit de surcroît faire face à une polémique née - de façon inexplicable - d'une enquête d'un journal cubain extrémiste, Le Cigaro.

En substance, dans les milieux autorisés, l'on soupçonne la LCR de vouloir recruter dans son staff l'ancien terroriste Jean-Marc Rouillan. "C'est vraiment n'importe quoi !" s'emporte le président Julien : "nous avons toujours rejeté la violence, sauf bien sûr dans des combats rapprochés à l'épée où le sang qui jaillit de l'ennemi nous recouvre d'une pourpre noblesse." De fait, le président du club provençal rejette-t-il pour autant en bloc "l'oeuvre" de Jean-Marc Rouillan ? "Si nous récusons la manière utilisée, sur le fond, nous ne pouvons lui donner tort. Après tout, la victime était le patron d'un constructeur automobile et nous ne voulons certainement pas de ça chez nous ! Honnêtement, vous nous voyez - nous, chevaliers - combattre à voiture ? Nous sommes des chevaliers, diantre, non des voituriers ! Il n'est pas né le jour où nous remplacerons nos chevaux par des engins motorisés." Et d'enchaîner : "en plus, ils nous prennent pour des troubadours ! Ils nous parlent de chevaux à vapeur, comme si un animal aussi noble pouvait chier des bulles... Puis alors les chevaux fiscaux, ça me fait marrer. Qu'est-ce qu'ils y connaissent aux impôts les équidés ? Notre mot d'ordre c'est : équité, oui; équidés, non !" On n'arrête plus le président tarasconnais : "qui est assez idiot pour croire que l'on peut faire rentrer autant de chevaux dans une petite carcasse métallique ? On ne va quand même pas couper les chevaux en quatre pour leur faire plaisir ! D'autant que ce serait improductif, on a déjà essayé..."

Pour la direction de la LCR, il n'y a donc plus aucune ambiguité : "honnêtement, vous nous voyez recruter quelqu'un qui s'appelle Rouillan quand on évolue avec des armures en fer et que notre équipe prend l'eau ? Allons, ce n'est pas sérieux !" Nul doute, pour la Ligue des Chevaliers de la Rose, qu'une telle entreprise de déstabilisation n'est pas le fruit du hasard : "on nous jalouse car nos valeurs, bien que minoritaires aujourd'hui, sont intemporelles. Puis comme le disait le philosophe provençal Rolland Fourbis : "on est toujours le terroriste de quelqu'un"."

En attendant, la LCR attend son match de coupe face au PAF avec impatience. Nicolas Ouédec ne dit autre chose : "nous avons déjà une revanche à prendre. Le week-end dernier, ils nous ont eu en nous imposant le port d'un vêtement local, un ñanduti je crois. Hadji n'a pas cessé de se prendre les pieds dedans, Valverde n'arrivait pas à attraper le ballon, c'était horrible ! Cette fois-ci, la rencontre se joue à Tarascon, ils vont sentir la différence. Du moins, je l'espère..." Pour cela, il compte sur le soutien de ses supporters. Manifestement, si on se fie à l'intervention du vindicatif président du groupe des TLT (NDLR : Tuez-les Tous), il a été entendu : "y en a marre du PAF ! On va leur apprendre la vie ! Ici, on n'en peut plus des Gauchos !"

Mardi 4 novembre 2008 - 23h15

Quand le Clivadis U.L. s'exerce à la triche...

Nul besoin de jouer les surpris. Une triste vérité - qui n'était jusqu'ici, il faut le reconnaître, qu'un secret de polichinelle pour tous les amoureux du ballon rond - vient d'apparaître aux yeux de tous les citoyens du pays : le Clivadis Utd Ltd trompe volontairement et régulièrement les arbitres. Pire, il accorde une place de choix à ses tricheries au cours de ses entraînements. En comparaison, Pipo Inzaghi paraît tomber aussi souvent que la neige au Cameroun, c'est pour dire.

Aussi, l'on pourrait penser que ceci n'est qu'hallucination de l'esprit, que pure invention qui serait le fruit d'une maladive paranoïa, voire d'une jalousie envers un club habitué à cotoyer les sommets. C'est pourquoi nos journalistes ont enquêté pour prouver que tout ceci n'est malheureusement que la triste réalité. Ce qu'ils y ont découvert dépasse l'entendement. La preuve en images :

>>> Reportage vidéo

L'image de la franchise de la chèvre cévenole n'en ressortira certainement pas intacte. Du côté de la LCR, bien que le président Julien n'ait pas daigné s'exprimer, on semble pourtant se faire guère d'illusions : aux yeux d'un de ses dirigeants souhaitant conserver l'anonymat, "tout le monde dans les instances du football savait ce qu'il se passait dans les garrigues cévenoles. Alors penser que ces révélations publiques vont changer quoi que ce soit à l'éthique sportive relève du pur fantasme... Le président de la République va s'indigner de cette affaire, le gouvernement également. Mais lorsque le soufflé populaire sera retombé, tout repartira comme en 14. Nous sommes habitués de toute façon... Le CUL est fondamentalement présent dans tous les arcanes du pouvoir !"