Journal de la LCR - saison IX

A l'heure où les aoûtiens s'appliquent sur les plages à contracter leur futur cancer, l'heure est à la réflexion dans les rangs de la LCR. A quelques encablures de la draft, élément primordial dans une saison, le président tarasconnais ne sait sur quel pied danser : "beaucoup d'incertitudes entourent notre stratégie. Notre valeur sûre, Marouane Chamakh, s'en est allée. D'autres sont, je le sais, particulièrement convoités par d'autres franchises. Honnêtement, j'ai pas mal d'appréhension avant d'aborder ce grand marché estival."

Une chose est sûre cependant : le mot d'ordre de la LCR est la con-ti-nui-té, après une saison globalement réussie sur le plan sportif et économique. Nicolas Ouédec conserve naturellement son poste d'entraîneur. Seule nouveauté : la nomination d'Homer Simpson au précieux poste de directeur de la communication. "Les méthodes américaines ont fait leurs preuves en la matière" estime le président Julien. Et d'ajouter : "et puis le non conformisme de Monsieur Simpson colle bien à la LCR".

Cette nomination a-t-elle un lien direct avec les évènements se déroulant du côté du SPERM ? Le président du XI de la Rose a beau le nier, nul doute que le bruit médiatique opéré par les tourments d'Eric Cartman l'a poussé à agir avant d'être complètement zappé par les médias. D'autant que la LCR se plaint régulièrement d'être boycotté à heure de grande écoute.

Enfin, du côté des supporters tarasconnais, l'on ne se pose pas tant de questions. En attendant la reprise, la plupart d'entre eux se prélassent en terrasses de café, sirotant des Coca Cola Zéro. Le moral y est au beau fixe, en témoigne la blague de la semaine qui fait florès dans les rues de la cité :

Un supporter de la LCR, un supporter des BBB et un supporter du CUL se rencontrent et discutent ensemble. Celui de la LCR se plaint à ses homologues :
- Vous vous rendez compte : hier, en amical, on a du encourager notre équipe pour qu'elle marque un but ! C'est incroyable quand même, faut pas pousser !
- Euh... excusez-moi... mais ça veut dire quoi "encourager" ? demande le BBB
- Attends, ça, ça va encore, lui répond le supporter du CUL. Mais c'est quoi "un but" ?!!

Vous le voyez, Jules-Edouard, du côté de Tarascon, tout est comme avant. Tout pareil, mais en pire.

AHaaaaaaa,pour une fois south park a fait quelque chose avant les simpsons!intégrer le fantasy football!

"-Homer simpson intégre une equipe du fantasy football!
-South park l'a déjà fait!"

C'était dans une lettre posée devant chez moi ce matin,c'est signé "professeur chaos".

Kyle.

Les dessous de la draft

En exclusivité pour le magazine "Rouge... mais pas trop !", Nicolas Ouédec, l'entraîneur de la LCR, revient pour nous sur le déroulement de la draft concernant sa formation.

Désabusé. C'est ainsi que l'on a retrouvé Nicolas Ouédec au lendemain de la draft, coup d'envoi de la saison de la FFF. Dans un style proche de celui qu'il avait adopté à son arrivée à Tarascon - rappelez-vous de sa déclaration choc "mais mon dieu qu'ils sont cons ici !" -, l'ancien canari entend nous faire connaître les arcanes du pouvoir au sein du club provençal. Histoire, entre autres, de se dédouaner, puisque le président Julien a conduit seul le recrutement.

Vraiment seul ? "A vrai dire, il a fait semblant de m'écouter, déclare Nicolas Ouédec. Mais le président a tout compris de travers !" Des exemples ? "Un jour, j'ai dit que j'en avais marre de voir mes joueurs jouer à la belote au lieu de s'entraîner. Le président Julien me dit < laisse, je vais t'arranger ça > et voilà qu'il se pointe avec Rami ! Il est con ou quoi ? C'est pas le jeu de la belote qui me plaisait pas !"

"Autre signe de son intelligence : je lui demande des joueurs combatifs, guerriers. Et l'autre il me pond M'Bia, sous prétexte que qui M'Bia châtit bien ! Que voulez-vous que je réponde à ça ?! Ensuite, y a Mignot... Alors, là, le mec il s'est pris pour Ronsard, il voulait absolument voir, Mignot, si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.

Alors, ok, du point de vue de la littérature, c'est beau. Il n'empêche que, sportivement, je me retrouve avec un Auxerrois. Enfin, même deux, puisque je vais devoir me fader Olivier Sorin. Moi, j'avais dit "Olivier Sorlin" au président ! Et quand je parlais de Diarra, c'était Alou ou Lassana, pas Sig... Signa... Sigm... heu... counasse, je sais même pas comment il s'appelle ! J'en peux plus..."

"Ensuite, le président n'a pas pu s'empêcher de faire un peu de politique. Un Chrétien musulman, ça, ça lui plaît. Tout ce que j'espère, c'est qu'il se fera pas les croisés dans la saison.
Aussi, il y a le cas (heureusement que j'ai pas dit ça comme ça, il m'aurait recruté Leca) Bocanegra. < Un Américain à la LCR, c'est un beau symbôle > qu'il m'a dit le président ! Il a déjà un surnom à Tarascon, c'est le "dommage que latéral" C'est que, les Américains, il faut s'en méfier : ils n'exportent que la guerre et leurs déchets. Je vous laisse deviner où je classe Carlos... Pff, Carlos. Et pourquoi pas Sim tant qu'on y est ?! En tout cas, jurisprudence Davies oblige, on lui a acheté un vélo."

"Pour le reste, je me demande toujours ce que Anin fait là. Je me doute que Julien devait regarder Navarro, je vois pas d'autres explications. Didot, lui, on l'a pris parce que sa femme est passée à la télé. C'est une chanteuse à ce qu'il paraît. Moi je croyais que c'était Dido, jusqu'à ce que je l'entende chanter. Quant à Kallstrom, il aurait été Roumain, Mexicain, Creusois, Polynésien, bref, tout sauf Suédois, on l'aurait jamais pris. Idem pour Adriano et le Brésil. Bonjour la touche technique. Je crois que c'est le seul latéral brésilien qui culpabilise de passer le milieu."

"Enfin, y a Nolan Roux. Là, je crois que Julien l'a pris pour faire chier Eric Cartman qui dit constamment que les roux puent et servent à rien. Il est possible que je ne l'aligne que contre le SPERM. Parce que tonnerre de Brest, faut pas pousser, quoi..."

"Au final, heureusement qu'il y a Sylvain Marveaux pour me consoler. Encore que Sylvain sans Joris, c'est comme la mer sans les vagues, c'est comme les vagues sans l'écume, c'est comme l'écume sans le sel, c'est comme le sel sans le poivre. J'aurais bien aimé davantage de continuité dans l'effectif. < Y a Youssouf Hadji qui est là depuis le début du jeu et qui représente l'esprit du club > m'a dit mon président. Je lui ai dit qu'on aurait pu prendre comme symbole quelqu'un d'autre qu'un mec suspendu six mois pour avoir bousculé un arbitre jusqu'à ce qu'il me réplique à raison < T'aurais ptet préféré André Luiz ?! >. C'est dur le foot..."

J'ai pas tout compris à ton discours de poète mais un Roux ! Si ça avait été avec du Guy OK, j'aurai bien voulu faire un bisou à Hitler ou Eric Besson dessous, mais là sous une Rose et en plus No Lan il risque de faire bugguer ton équipe... Va falloir trouver la connexion entre le milieu et l'attaque !

Bref, on a rien à craindre de vous non plus ! Mais les joutes vont être belles, dommage que l'on ne se rencontre pas à la Saint Louis, Chrétien aurait été en plein ramadan !

Ouai 'fin il est bien sympa Ouédec mais faé prévoir mieux qu'un drap qui se décrochait tout le temps pour protéger des insolations pendant la draft. Après fraut pas se plaindre si le soleil est montée à la tête du président.

Et puis, il est pas à plaindre le ouédec, c'est pas lui qui s'est tapé le président de la LCR complètement zinzin pendant 4 heures. C'était bien plus difficile pour ses voisins de tablée. En tout cas, sûr que je nivet plus jamais à la draft. Ou alors, on fout le président de la LCR dans un frigo comme ça il va se pelé et on sera à l'abri. C'est décidé, l'année prochaine, je réclame que Julien fasse la draft dans un frigo ou alors kantari've j'me casse !

Calomnie ! Calomnie ! Tout n'est que calomnie !

Je note que le président de la SNCF déraille complètement. C'est bien lui qui s'est obstiné à suivre l'homme fort de la LCR, y compris lorsque ce dernier changeait de place, dans une énième ruse tactique dont il a le secret. Il a même tenté de l'influencer dans ses choix, ne daignant sans doute pas s'aventurer seul dans le recrutement hasardeux d'illustres inconnus. Monsieur serait donc doublement pauvre d'esprit. Seul point positif dans cette affaire : le président de la SNCF est donc toujours râleur, ce qui nous change de ses trains éponymes. Avé !

EXCLUSIF : Nicolas Ouédec remercié. Robert De Niro lui succède.
Samedi 28 août - 11h25


Ce qui n'était encore que soupçon la semaine dernière s'est transformé en implacable destinée : en disgrâce au sein du club provençal depuis ses propos peu amènes sur le fonctionnement de la LCR, Nicolas Ouédec a été démis de ses fonctions cette nuit, à 4h44 - fuseau horaire nantais (espérons qu'il en ait profité pour faire un voeu).

Mais, alors que le landerneau tarasconnais s'attendait à voir débarquer un technicien ou un chevalier, le président Julien a une nouvelle fois surpris tout son monde en confiant les rênes de l'équipe à Robert De Niro, célèbre mafioso italien. Si ce choix fait parler dans toute la région, M. De Niro accepte la contradiction : "je n'ai aucun souci avec mon image. Ma nomination fait parler ? Yeahhh, why not ? No soucy ! D'ailleurs, ceux que ça dérange trop, je suis prêt à discuter avec eux. Je leur donne rendez-vous au Port, la nuit prochaine, près des poubelles."

Changement de style à la LCR ? Le style "urbain" du nouvel entraîneur risque-t-il de faire vaciller les vertus chevaleresques du club ? Tout le porte à croire. Julien appelle toutefois les supporters et les observateurs à ne pas aller trop vite en besogne : "il est vrai que la LCR se doit de s'adapter à son époque. Nous ne pouvons pas durablement subsister et nous développer si nous n'optons que pour des valeurs et des codes issus d'un passé relativement lointain. Avec M. De Niro, nous avons l'occasion de faire un saut dans la modernité, d'être davantage dans l'air du temps. Mais je sais que la transition risque d'être douloureuse. Je m'attends à des levées de boucliers du côté des chevaliers."

Dans tout cet emballement dont la Provence a le secret, pas un mot pour Nicolas Ouédec. Le technicien breton s'en est allé, seul, dans l'épais brouillard de sa région natale. Soulagé de quitter un club qui ne l'aurait jamais compris. Tourmenté par les échecs d'un passé qu'il avait imaginé plus glorieux. Kenavo, Nico ! (et non pas, Ké navet comme le dit le président de la LCR).

1ère journée : ARM 0 - 1 LCR

Le jour-même de son arrivée en Provence, Robert De Niro, le nouvel entraîneur tarasconnais, s'est retrouvé plongé au coeur de l'action. Au menu de la reprise du championnat : l'équipe d'ARM. Finalement, au terme d'une rencontre hachée, le XI de la Rose est parvenu à s'imposer hors de ses bases. De quoi doucher les prétentions des ambassadeurs arméniens qui se voyaient déjà en haut de l'affiche.
Robert De Niro nous livre ses impressions après cette première sortie.


« Seule la victoire est belle » : je crois que je peux me tatouer l’adage sur le bras. A tout dire, je savais que je ne tombais pas dans un paradis terrestre, mais je ne m’imaginais pas qu’il fallait tout reprendre de zéro, à commencer par l’éducation de mes joueurs. Notre victoire tient du miracle. Ouais, « miracle », c’est la marque de mon téléphone.

Au final, heureusement qu’Edouard Cissé nous a facilité la tâche en se faisant expulser à la demi-heure de jeu. Bon, maintenant, je peux le dire (deux jours après, dans le milieu, y a prescription), Cissé c’est un peu notre Bérégovoy à nous : disons qu’on l’a un peu aidé à suicider son équipe. Ca n’a pas été tellement compliqué de le convaincre de plomber ses nouvelles couleurs : un mec qui a joué à Paris puis à Marseille, tu peux lui demander à peu près ce que tu veux.* Mon adjoint a été très pro : il a visionné des centaines de K7 et s’est rendu compte qu’Edouard, c’est le mec qui est titulaire partout, qui engrange les trophées, alors qu’on a toujours l’impression qu’il sert à rien sur le terrain. Du coup, on l’a menacé de mettre une caméra isolée qui le filmerait pendant 90 mn puis de transmettre les images à Philippe Doucet pour qu’il les commente. L’effet a été bien au-delà de nos espérances : c’est lui qui nous a payés pour qu’il nous fasse gagner.

Bref, comme je disais, heureusement qu’il y a eu ce « fait de jeu » car, sans ça, je voyais mon équipe mal embarquée. Il faut dire que je n’ai pas pléthore de stars sous la main et qu’il m’a fallu composer sans Sylvain Marveaux et Stéphane M’Bia, c’est-à-dire deux de mes trois premiers choix de draft. Bon, fondamentalement, j’étais pas contre remplacer un bœuf par Devaux. Mais je ne sais pas si j’y ai gagné au change. En tout cas, je remercie Nolan Roux pour son éclair de génie. Il m’aura au moins permis de capitaliser sur une soirée de merde. Et il aura donné raison au président Julien qui n’arrêtait pas de répéter avant la rencontre « contre l’Arménien, chaque Caucase compte ».

Car, sur le terrain, le niveau était assez affligeant. D’autant que j’ai l’impression que l’ARM, c’est la LCR en moins bien. Déjà que mes joueurs m’exaspèrent… On a Rami… ils ont Chedjou ! On a Mignot… ils ont Grichting ! On a M’Bia… ils ont Cissé ! Puis ils ont Cetto. Perso, j’ai tout de suite noté l’arnaque : un Argentin roux, on ne me l’a fait pas à moi. Je suis sûr que c’est un mec de l’IRA qui a fui vers l’Amérique du Sud pour échapper aux règlements de compte. Quant à Ewolo, dans toute ma carrière, je crois que c’est le seul Oscar que j’ai toujours rêvé de ne jamais posséder. En plus, il parle un drôle de dialecte. Les gars m’ont dit que c’était du Breton mais je sais bien que ce sont des conneries : le mec était sobre. Parler le breton sans être bourré, c’est comme demander à un manchot de communiquer en italien : on y comprend que dalle !

De notre côté, c’est le niveau intellectuel qui était très bas. Prenez Bocanegra. J’aime pas dire du mal des gens mais… c’est vrai qu’il est gentil ! Je veux bien croire que défendre sur Briand n’est pas de tout repos : mais ce con, en voyant la coupe de cheveux de l’attaquant arménien, il s’est cru dans Prison Break ; résultat : il a tourné en rond toute la soirée. Maintenant, c’est pas pire que Michaël Chrétien. Lui, c’est vraiment un abruti ! Tellement que j’avais pensé lui enlever le « i » sur son flocage. Comme il sait pas lire, il n’y aurait vu que du feu. Bon, je dois reconnaître que j’ai ma part de responsabilité : je lui avais demandé d’intimider un peu ses adversaires. Il a commencé par Etienne Capoue, en lui demandant des nouvelles de son frère Aurélien : « ça va, ça se passe bien sa rééducation ? Quand même, cinq ans sans football, ça doit être dur ! » Au départ, j’ai trouvé ça marrant les vannes sur la famille. Ca fait toujours mouche, d'un match de district à la finale de la Coupe du Monde ! C’est pourquoi, quand j’ai vu Chrétien à proximité de Sorbon, je lui ai suggéré de lui demander si sa sœur avait plus de facultés que lui. Et, là, j’ai compris à son regard vide, comme les tribunes de la New Team dix minutes avant la fin d’un match, qu’il était perdu. Mais, au lieu de passer à autre chose, Môssieur a voulu faire du zèle : « hey coach, je peux chambrer le fils de Guy Roux, là ? » Je lui ai répondu : « Je ne sais pas si t’as remarqué mais Nolan, le gars en question, porte sensiblement le même maillot que toi. Alors t’es gentil, t’oublies ce que je t’ai dit, et tu fermes ta grande gueule. » Mais Michaël, c’est un grand enfant : il veut toujours se racheter (vous me direz, avec le salaire qu’on lui verse, il pourrait le faire toutes les trois minutes). Alors quand il a vu passer Grégory Pujol, il n’a pas pu s’empêcher de lui dire qu’il préférait sa mère à Victoria Silvstedt pour présenter La Roue de la Fortune. J’ai été obligé de le faire sortir et de terminer la rencontre à 10 quand je l’ai vu se diriger dangereusement vers l’arbitre : c’était M. Chapron…

Au final, Chrétien, il a titillé tout le monde sauf celui qu’il aurait du : Yohann Gourcuff. Non pas parce que c’est le fils de son père, mais parce que Monsieur est habitué à péter dans la soie. Le gars, il est tellement habitué aux jets privés, que dès qu’il monte dans un bus il est malade. Je lui ai collé Faé au cul toute la soirée, fallait voir ça ! Avec pour consigne de lui mettre un claque dans la nuque toutes les trente secondes. Il l’a même suivi aux chiottes. D’ailleurs, je sais pas si c’est le gendre idéal, mais il relève pas la cuvette des toilettes quand il urine. Bravo le modèle…

En tout cas, Nicolas Ouédec m’a laissé un véritable champ de ruines. Mais ce n’est guère étonnant : le type, il parle comme les vieux. Et du beau jeu par-ci, et de la solidarité par-là ! Mon cul, ouais. Dans le foot, une bonne relation vaut plus que trois mois d’entraînement. Attendez que j’obtienne quelques rendez-vous et que je me fasse un bon petit carnet d’adresses et vous verrez que la LCR sera au premier plan. Vivement que ça se passe car, pour le moment, j’ai un peu les nerfs à vif…


* La remarque sur Edouard Cissé me fait penser à une blague :

Sur la Cannebière, trois jeunes ont décidé de devenir de vrais gangsters. Ils entrent en relation avec le Mair... euh... avec la mafia de la ville, et on leur répond de se ramener, chacun avec leur copine, dans une usine désaffectée pour y subir un test. Ils arrivent là tous les trois, accompagnés de leur petite amie. Au premier des trois, on remet un pistolet 9 mm et on lui dit d'aller flinguer sa compagne dans un des bureaux de l'usine. Apres de longues minutes, le gars revient avec sa petite amie, il n'a pas pu le faire. Au suivant, on soumet le même test. Mais lui non plus n'arrive pas à tuer sa petite amie pour entrer dans l'organisation du crime. C'est le tour du troisième gars. Il s'isole avec sa petite amie. On entend plusieurs coups de feu, puis plusieurs bruits sourds. Enfin le gars tout ébouriffé sort du bureau et vient rejoindre le groupe de gangsters en disant :
- "Bande d'enfoirés ! Pourquoi vous ne m'avez pas dit que le pistolet était chargé à blanc ? J'ai dû la finir à grands coups de chaise !

Heureusement que, dans le foot, il y a des bancs de touche !

Attention tout de même.. Perdre contre la LCR à la première journée porte bonheur. Arménien peut être encore champion

C'est pas très catholique ce que fait Chrétien là ...

JEAN-P. QUI RIT, JEAN-P QUI PLEURE

L'heure est à la reconstruction du côté de la LCR. Robert De Niro avait promis de s'occuper de ses ouailles et de repartir de zéro, il est en train de tenir parole. Son premier chantier : redonner le goût de vivre à Jean-Pascal Mignot, défenseur du XI de la Rose.

Le 25 août dernier, le monde entier a pu observer sur ses écrans la mine déconfite de celui que l'on surnomme affectueusement "J.P."
Ce soir-là, le défenseur se retrouvait incompréhensiblement dans tous ses états au terme d'un match de préparation contre une équipe russe pourtant très loin d'être au Zénith de son art. Son tout nouveau coéquipier, Younes Belhanda, fraichement débarqué à la LCR, avoue ne pas comprendre la réaction de Jean-Pascal Mignot ce jour-là : "je salue l'implication totale de J.P. pour un match si peu important. Mais j'estime que l'enjeu n'en valait pas la chandelle. D'autant que sans l'empêchement de dernière minute de l'équipe de Montpellier pour participer à cette rencontre, il aurait été à mille lieues de tout cela. Non, vraiment, c'est surprenant."

Depuis lors, le défenseur interrégional de 29 ans peine à redevenir l'homme joyeux qu'il était auparavant. Toute petite contrariété, toute émotion même minime se transforme en tragédie grecque. "Je crains la larme fatale" explique Robert De Niro. C'est pourquoi, ce dernier, toujours prêt à oeuvrer là où on ne l'attend pas, a cru bon enfiler, l'espace de quelques heures, ses habits d'acteur. Le tout pour un véritable rôle de composition. En exclusivité pour La Grovence, voici ce que donne la chorégraphie imaginée par Robert De Niro. Précisons que le nouvel homme fort de la LCR a également tenu à écrire et chanter les paroles de la merveilleuse chanson : "T'es si Mignot". Attention, ça tourne ! Clap !

Gageons que la démarche aura eu l'effet escompté tant il est difficile de rester insensible devant le spectacle offert par la taupe. Quoi qu'il en soit, le public tarasconnais est conquis par les nouvelles méthodes de management de Robert De Niro. Le président Julien également : "Les joueurs d'aujourd'hui étant de grands enfants, les managers se doivent d'être à la fois des éducateurs, des surveillants et des psychologues. M. De Niro est tout cela à la fois. Enfin, dans trois films différents... Mais, ça va, on a acheté l'intégrale !"

POUR LE SPERM, SEULE LA DEFAITE EST BELLE...

Depuis ses débuts au sein de la FFF, la LCR s'est donnée pour mission de faire le ménage au sein des instances de la Fédé, d'instaurer une véritable éthique dans les pratiques de ses membres. Dans l'oeil du cyclone aujourd'hui : le SPERM et ses deux co-présidents. Attention, ça déménage !

Alors que le début de saison s'était jusqu'ici déroulé dans un calme déroutant, les dirigeants du XI de la Rose entendent mettre au jour ce qui pourrait bien rapidement devenir une véritable affaire. Sans prendre de gants, le président Julien déclare tout de go : "le SPERM va fausser la compétition !" Le patron tarasconnais s'explique : "Messieurs Cartman et Broflovski, qui détestent le football, ont fait leurs calculs et en sont arrivés à la conclusion suivante : rien ne sert de gagner ! En effet, la victoire finale est beaucoup trop difficile à aller chercher. Les aléas sont par ailleurs par trop importants. Mais ce deuil des ambitions sportives a son heureux pendant : la promesse de belles rentrées d'argent. Qu'on se le dise : le but du SPERM, aujourd'hui, ce n'est pas de briller, c'est de faire du fric !"

Pour Julien, tout est très clair : "Il ne faut pas nous prendre pour des boeufs ! Les départs de Mapou Yangambiwa et de Stéphane Sessegnon de la franchise - le mot est particulièrement mal choisi - southparkienne sont la preuve que l'objectif n'y est pas de viser le titre. D'autant que ces départs en appellent bien d'autres ! Benoît Pedretti est déjà annoncé à Mykonos." Et d'ajouter : "les transferts lucratifs ne sont pas la seule source de revenus envisagée : Eric Cartman a déjà en tête de parier de fortes sommes contre son équipe sur tous les sites de paris en ligne. Et, pour s'acheter les bonnes volontés du SPERM - un réveil est toujours possible le temps d'un match -, celui-ci entend monnayer ses défaites. En bref, se laisser acheter. Les BigBenBoys n'ont pas cru bon céder au chantage, estimant que son statut de champion en titre lui assurait la victoire, qui plus est dans son antre. Bien mal lui en a pris : déjà, parce que les BBB se sont inclinés; mais, surtout, parce que cette victoire du SPERM lui permet de masquer pour quelques semaines ses inavouables car scandaleux desseins. Les défaites à venir risquaient de passer inaperçues, d'où ma volonté de mettre un coup de projecteur sur cette affaire."

Les propos du président provençal sont d'une rare violence. D'aucuns pourraient crier à la paranoïa ou, tout du moins, à la diffamation. Mais ce serait mal connaître le personnage que de penser qu'il agit sans couverture. Le voilà donc agitant fièrement une vidéo. Sa source ? "Les hommes de confiance de M. De Niro" se contente de répondre laconiquement le boss. Toujours est-il que les images parlent d'elles-même :


Conscient que cette découverte peut entraver le bon fonctionnement du championnat de la FFF, le président Julien affiche la sérénité de ceux convaincus d'être dans le vrai. Et se montre impatient : "j'ai hâte de voir les réactions des autres dirigeants - partant du principe que "qui ne dit mot consent" -, à commencer, bien entendu, par celles de Messieurs Cartman et Broflovski. Je suis curieux d'entendre leur défense. Enfin, leur défense... S'ils n'ont pas vendu Ciani d'ici-là..." La guerre est déclarée !

L'ESPOIR GIROUD

A la recherche d'un attaquant depuis le jour de la draft, la Ligue des Chevaliers de la Rose a finalement jeté son dévolu sur Olivier Giroud, transféré des BBB pour 17 M€. Particulièrement attendu du côté de Tarascon, le colosse devrait y trouver un climat propice à son épanouissement.

"Ce n'est pas trop tôt ! Je tiens enfin une recrue de choix !" C'est en ces termes mêlant soulagement et excitation que le président Julien a accueilli les journalistes pour leur présenter le dernier arrivé à la LCR. Relativement dépourvu dans le secteur offensif, Roux étant véritablement le seul titulaire régulier sur le front de l'attaque, la franchise tarasconnaise souhaitait l'arrivée sur les bords du Rhône d'une valeur sûre. Et, même si ses débuts en championnat sont plus délicats que prévu pour Olivier Giroud qui réalise - rappelons-le - ses premiers pas parmi l'élite, c'est l'espoir qui est de mise du côté du club provençal.

Justement, pourquoi cet optimisme ? Robert De Niro répond : "les BBB ont un public difficile, particulièrement impatient. Les quelques sifflets entendus au sujet d'Olivier, outre qu'ils témoignent d'une incommensurable bêtise, n'étaient vraiment pas pour l'aider. Quand on connaît l'importance de la confiance à ce poste aussi ingrat que stratégique d'avant-centre... A Tarascon, ce sera évidemment différent : dans le 13, le public est calme, serein, réfléchi, connaisseur, de bonne foi. Il sait distinguer les joueurs combatifs des branleurs qui n'ont à offrir que de la poudre aux yeux." Mais tout ne serait pas qu'une affaire sportive, en témoignent les propos de M. De Niro : "On connaît les idées politiques des BigBenBoys... Olivier y était tellement décrié pour sa lenteur, qu'ils ont décrété qu'il tirait une caravane. Et dès qu'on parle de caravane, hop, ils expulsent ! Vous parlez de manières et de valeurs, vous... En tout cas, à la LCR, on est tolérant, on accueille tout le monde. Sauf les mecs de droite, les paraguayens et les tuberculeux. Et les propriétaires de yorkshires gris."

Dans tout cela, n'existe-t-il pas un risque de voir Giroud pris en grippe par la presse ? Robert De Niro ne le pense pas, comme le prouve sa remarque sur le comportement des médias : "les journalistes qui suivent les rencontres sont beaucoup trop influencés par l'ambiance générale du stade. Puis il est reconnu que les buteurs sont toujours les premiers à se faire flinguer au niveau des notes, lorsque la machine se dérègle. Mais, inversement, quand les temps sont davantage à la fête, l'on assiste à un revirement total du balancier. Et comme nous comptons lancer la saison et la carrière d'Olivier, nous ne sommes pas inquiets sur l'image qu'il peut véhiculer et les réactions qu'il peut susciter."

Aussi, l'entraîneur du XI de la Rose a été invité à parler des coulisses du transfert et, de fait, à répondre aux accusations de la LFP se plaignant d'avoir été écartée des débats : "cela fait plus de deux semaines que nous sommes sur le sujet. Au départ, les BBB n'étaient pas vendeurs, donc nous n'avons pas insisté. Aussi, dès que nous avons vu que la porte était ouverte aux négociations, nous avons foncé. Et tout s'est réglé là où se réglent toutes les affaires du monde : sur un parking, la nuit. La LFP a eu la possibilité de réagir plus tôt, elle ne l'a pas fait. Je comprends très bien qu'elle ne veuille pas perdre la face auprès de ses supporters, désabusés par l'apathie de leurs dirigeants, mais qu'elle cesse donc de détourner les lumières. La LFP est ridicule dans l'histoire. Puis, entre nous, avec leur comportement discutable au sujet de Joris Marveaux, ça me fait plaisir de savoir qu'on a contrecarré les plans des dirigeants lozériens. Ils y réfléchiront à deux fois la prochaine fois avant de s'attaquer à plus fort qu'eux..."

Du côté des supporters tarasconnais, l'arrivée de Giroud est globalement vue d'un bon oeil. Même si quelques âmes chagrines se font entendre - "Giroud-Roux... Pfff, on n'est pas des pigeons !!" -, la majorité attend beaucoup de ce joueur au physique de déménageur. Gare toutefois, au pays du Mistral, que les fans d'un jour ne se transforment pas en Girou...ettes !

Nous constatons que votre vidéo n'est évidemment pas accessible ! C'est scandaleux de dire des choses pareilles à notre sujet, enfin à mon sujet. Car Kyle est juif donc il veut se faire du fric c'est sur mai moi je veux qu'on gagne !
Parce que je veux la gloire, je veux des titres et surtout je veux des reduc' chez KFC ! Euh chez Quick ! Ah non, chez McDo y a que là bas qu'on peut bouffer de la vraie viande celle qui est pas Rallal, un truc comme ça !

Evidemment que la vidéo n'est plus accessible : ce qu'on y voyait était une telle bombe, que la FFF a du demander aux Chinois du FBI de la faire dégager.

J'en conclus donc que le SPERM est couvert par la Fédération. C'est pire que ce que je pensais : nous sommes là en présence d'un système de corruption généralisé, système imaginé par un-gouvernement-corrompu-et-à-la-solde-de-multinationales-cupides-et-inhumaines © ! En espérant que la LCR ne soit pas le Jim Carrey du Truman Show... Non, je déconne, Robert De Niro dans le rôle d'un illuminé qui a plus de dents qu'il n'en faut, c'est heureusement inimaginable.

Halte au complot, halte !!!!!

C'est encore magouilles et compagnie

Les resultats de ce week end montrent que les accusations du président de la LCR sont totalement infondées...mais bon,on sait comment sont les français...
Le SPERM est en tête de la FFF aprés seulement 2 matchs,chose qui n'etait jamais arrivé en 2ans de presidence de cartman(kyle 1pt),et ce avec a côté de ça de saines finances!
Les temps ont changé au SPERM,finit les depenses inconsidérées dues aux tendances homosexuelles de cartman(et encore tendance je suis poli)qui l'ont incités par exemple a acheter gourcuff dont il est clairement amoureux!Cette année cartman devra se contenter du sosie de butters qui en plus lui a de bonnes notes!
J'ai déjà dû intervenir pour empecher cartman d'acheter hansson et makelélé...en plus d'être PD on dirait bien que cartman tourne sado-maso...
Mais que les supporters se rassurent le temps des folies de cartman est révolu!

Après avoir concédé une défaite 1-0 face à la FOX pour son premier match à domicile de la saison, la LCR a profité de l’aubaine d’une seconde rencontre de rang sur son terrain pour remettre les pendules à l’heure. Dans le rôle du coucou : les Guarani du PAF. Robert De Niro revient pour nous sur cette dernière huitaine.


Avouez que le hasard fait bien les choses et sait nous gratifier de quelques clins d’œil qui font de la vie une potentielle surprise de tous les jours. Après avoir reçu les renards de la FOX, le calendrier nous a offert l’équipe au QI de poule ! Heureusement d’ailleurs, car il nous fallait bien ça pour nous relancer. De toute façon, j’avais prévenu mes ouailles : s’ils n’avaient pas vaincu samedi soir, j’aurais foutu tout le monde sur la liste des transferts. C’a eu le mérite de les piquer au vif. Enfin, pour ceux qui ont du nerf…

Un mot tout de même sur la rencontre de la semaine dernière. Quand on a vu l’équipe adverse débarquer avec Lovren, Toulalan et André Luiz en défense centrale, on a d’abord cru à une blague. Il paraît que même Jean-François Domergue a failli s’étouffer. Mais on a rapidement déchanté. Sans déconner, voir André Luiz sortir le match de sa vie sur notre terrain, alors que pendant deux ans on l’avait utilisé pour tondre la pelouse, ça nous a fait un choc à pic ! Après ça, il ne pouvait rien arriver à la FOX. Pourtant, son entraîneur italien, là, quelle brelle !! Tsss, un Italien, ça ?! Il est presque honnête !

Pourtant, on avait bien fait les choses. Le président Julien souhaitait un accueil tout particulier pour Jérémy Toulalan. Décision avait été prise de diffuser en boucle « la lettre » de Renan Luce. L’opération a atteint son objectif : l’ancien international – espérons qu’il a acquis ce titre à jamais – est devenu tout blême puis s’est mis à pleurer, se confondant en excuses dont tout le monde se contrefoutait d’une force !! Sérieusement, j’ai presque eu pitié de lui… nan, je déconne, je sais même pas ce que c’est ! Il a fait un match à son image : inconsistant.

Bref, de notre côté, on avait tout prévu. Sauf de dire à nos joueurs qu’il fallait quand même qu’ils jouent un peu. Il ne suffit pas d’intimider l’adversaire, à un moment donné il faut mettre la balle au fond. Un peu comme quand tu braques un flingue sur la gueule d’un repenti, quoi ! (non, là, pour le coup, Renan Luce, on oublie !) J’attendais beaucoup du retour de deux de mes piliers, Sylvain Marveaux et Stéphane M’Bia. Et ils ont été les premiers à foirer. Maintenant, il faut reconnaître que ce dernier a été tout de suite pris en grippe par l’arbitre. Cette chasse à l’homme est insupportable. Jusqu’à quand M’Bia va-t-il être victime de son image ? Ca va, quoi, faut arrêter le massacre ! Stéph’, il n’a jamais tué personne. Du moins, ça n’a pas été prouvé… Quant à Marveaux, à force d’être comparé avec son frère, il a décidé d’en livrer les mêmes prestations en ce moment.

Quoi qu’il en soit, globalement, on a été trop gentils. On a trop respecté les adversaires. On est même allé jusqu’à leur prêter un vestiaire ! On va passer pour quoi, nous ? Je ne sais pas ce qui m’a pris, j’avais cru bon laisser Chrétien sur le banc. Lui qui s’est rendu spécialiste des attaques sur la famille et des jeux de mots pourris, je ne me voyais pas l’aligner contre une équipe qui arborait des Modeste et des Hazard. C’eut été trop facile ! Mais pour être honnête, il y a aussi une question du niveau du joueur. Chrétien, en début de saison, je le défendais parce que je croyais qu’il faisait le ramadan (au passage, vu, de source sûre, ce que bouffe le Gignac en une soirée, je pense qu’il doit le faire à l’année). En fait, j’ai appris que non : quand on lui a parlé de jeûne, il croyait qu’il fallait avoir moins de 25 ans. Je crois que je vais lui suggérer de faire un pèlerinage à La Mecque. Au moins six mois. On verra bien si Allah sait faire des miracles.

Toujours est-il que pour la réception des paraguayens, on en est revenu à nos fondamentaux. Chrétien était là, et tant pis pour Jeunechamp, Park, Lemaître, Brison ou Néné ! Tout le monde en a pris pour son grade, et c’est très bien comme ça. Ca me fait penser que lorsque l’on jouera la LFP, faudra pas que j’oublie de dire à mon défenseur marocain de ne pas insulter Joris Marveaux. Parce que je suis sûr qu’il n’a pas fait le lien. A sa décharge, comme il le dit lui-même, sur Terre, y a plus d’un milliard de Chrétiens, et ils ne sont pas tous de sa famille… Pu-tain, j’ai du mérite !

Mais j’ai aussi des torts. En attaque, j’ai cru bon faire confiance à notre recrue Giroud, alors que Nolan Roux était beaucoup plus en forme que lui. Et que Frau. Mais, comme ç'a été compris (même par le Paraguayen né en 1999, c'est pour dire !), je ne pouvais pas faire l'économie de PAF contre le PAF. Devaux aussi aurait mérité de jouer. Heureusement que c’était des joueurs de harpe et de flûte de pan en face et que le « « « « tacticien » » » » guarani se plaît à mettre les meilleurs sur la touche. Le mec, il est déboussolé quand il a plus de onze joueurs de disponibles. Il est fait pour entraîner au basket ou au volley, faut pas que ça dépasse la dizaine sinon son cerveau buggue.

Finalement, nous devons notre salut à notre défense. Mignot, une fois de plus, s’est montré d’une implacable régularité, à croire que mon jeu tout en finesse de la taupe a porté ses fruits. Rami a fait le job. Même Bocanegra a livré une belle copie ! Et dire que je l’aligne parce que Julien, qui se prétend physionomiste, croît toujours qu’il a recruté Pauleta. Hey, sérieux, chuuut, hein ! S’il l’apprend, je saurai que c’est vous ! Enfin, ce n’est pas la seule supercherie. Il y en a un, il s’appelle Anin alors qu’il mesure 1M90 ! Ca va, faut pas nous prendre que pour des cons non plus. Et pourquoi pas Carla Bruni faisant vœu de chasteté tant qu’on y est ?!

On a coutume de dire (que la vie est dure, moi je me bats pour le futur, quelle aventure… PU-TAIN !!! Qui a mis le CD de Menelik dans mon autoradio à la place de Pavarotti ?!!) qu’on ne doit pas tirer sur les ambulances… Foutaise ! La croi.x rouge paraguayenne, avec ses éclopés et ses mutilés, on l’a attendue avec des kalachnikovs. Fallait bien qu’on se refasse la cerise. On n’allait quand même pas perdre contre le Arles-Avignon de la Fantasy ! Certains nous objecteront que ce n’est pas glorieux. Mais la gloire, c’est la vanité des privilégiés ! Nous, ce qu’on veut, c’est gagner. Partout, tout le temps ! Et peu importe la manière. La New Team est prévenue…

hé oui l'entraineur italien a surpris tout le monde avec sa défense inédite (en bois??? lol). Mais le coup de poker a été payant pour la Fox et s'est tant mieux!

Je reste "modeste" mais je pense que ce n'est pas un "hazard" si la victoire était au bout... Les renards de la Fox ont fait preuve d'une grosse solidarité et les nancéens et lorientais y ont beaucoup contribué...

Bon courage pour la suite de la saison président Julien, vivement le match retour, nous t'attendrons de pied ferme!!!

Julien a écrit:le « « « « tacticien » » » » guarani se plaît à mettre les meilleurs sur la touche. Le mec, il est déboussolé quand il a plus de onze joueurs de disponibles. Il est fait pour entraîner au basket ou au volley, faut pas que ça dépasse la dizaine sinon son cerveau buggue.

La Grovence,
le 20 septembre 2010

L'élève peut se permettre de critiquer seulement quand il a dépassé le maître ! Reynald, de son prénom ...
Quand tu auras été champion de la Fantasy on en reparlera ...

Par contre, ça tombe bien que tu écrives cet article, tu pourras surement l'envoyer en version papier à thomas. Il a plus de PQ dans ces WC ...

T'as été champion lors d'une faille spatio-temporelle inexplicable par les scientifiques, où Gignac marquait des buts, où Coutadeur, Meriem ou Dieuze jouaient encore au football, où Bastos courait.

Puis, à Tarascon, on n'a pas de maîtres. Même pas de maîtres d'école, ce qui explique pourquoi on est si con ! Alors tes remarques, tu peux te les mettre dans le PAF...

Nous avons pris nos dispositions pour la réception de la LCR.
En effet, première mesure lors de l'avant match Heinze et Hansson seront tenus en laisse par des enfants paraplégiques invites pour donner le coup d'envoi.
Nous espérons ainsi commencer le rencontre a 11 contre 11 et face a des adversaires disposant bien de leurs 2 jambes et 2 bras, contrairement a la semaine passée ou les attaquants adverses ont été laisses pour mort lors de l'échauffement.
Nous avons aussi fait passer un communique pour demander aux supporters de ne pas crier les mots suivant: "attaque" "jugulaire",et surtout "couche", "fait le beau", "donne la papatte"
Si les 2 premiers mots ont contribué a la première victoire, les derniers ont cause une défaite lors de la dernière journée.
La présence de vuvuzelas n'est pas a exclure afin de couvrir la voix des supporters.

Je vous trouve particulièrement cavalier, Monsieur Anthony, """""président""""" de la prétendue New Team, dans votre façon d'aborder notre rencontre de ce week-end. Il me semble que, en tant que novice, vous feriez mieux de la jouer profil bas plutôt que donneur de leçons. Je trouve intolérable que vous puissiez débarquer dans l'hôtel des joueurs, me surnommer Al Capone afin de suggérer que mes méthodes de management sont irrégulières, et m'insulter copieusement devant témoins. Puis de m'accuser carrément de la mort d'un des vôtres, alors que vous-même vous vantez du comportement bestial de certains de vos protégés ! De quel droit vous estimez-vous porteur de morale, défenseur de l'intégrité, justicier du football ? Il va sans dire que je me réserve le droit de donner des suites à cette affaire.

Quoi qu'il en soit, cette agitation malsaine aura eu le mérite de mobiliser mon groupe pour un déplacement en terre hostile. Vous nous avez promis l'enfer, préparez-vous à le rejoindre pour l'éternité, Monsieur Anthony ! Vous ne connaissez rien quant au fonctionnement de notre Fédération, je vous renvoie donc à vos études. Vous avez la naïve prétention d'un futur condamné.

Mes amitiés à votre fils Kevin, 12 ans et demi, châtain clair, 1M55, 5e B au Collège Elsa Triolet à Quevilly.

Bien respectueusement,


Pièce à conviction : les enregistrements de la caméra de vidéoprotection dudit hôtel :

A quelques encablures d'une rencontre qui s'annonce brûlante entre la LCR et la LFP, Robert De Niro a cru bon mettre les points sur les "i" au cours d'un repas organisé en présence des joueurs et du staff tarasconnais. Histoire, sans doute, que son équipe ne se retrouve pas la tête dans les nuages après une entame de saison plutôt réussie (3 victoires et 1 défaite). Victime expiatoire de son coup de sang : Jean-Pascal Mignot. L'ancien joueur emblématique de la LFP, soupçonné d'être un sous-marin téléguidé par son ancien club, fait ainsi les frais du coaching de l'homme fort du XI de la Rose.


Pour ceux qui doutaient encore jusqu'ici de la rivalité voire de la haine qui opposent les deux franchises, en voici une illustration particulièrement musclée. Il risque d'y avoir du sport demain soir à l'Estadio de la Lose, la bouillante enceinte provençale. Une rencontre à coûteaux tirés. Et pas forcément au sens figuré...


P.S. Nous souhaitons un prompt rétablissement à Monsieur Mignot.

Je tiens à signaler que la LFP a des pratiques discutables et que je conserve soigneusement les SMS d'insultes et d'intimidation reçus ces dernières minutes sur mon téléphone personnel. La Fantasy a le droit de savoir qu'elle loge des voyous.

Bien à vous, chers présidents,