Journal de la LCR - saison X

Comme lors de chaque début de saison, l’entraîneur de la LCR a donné une conférence de presse cet après-midi afin de livrer aux médias ses impressions sur la saison à venir. Un baptême du feu pour Robert de Niro puisque, il y a un an de cela, Nicolas Ouédec était encore en place. Celui-ci s'est montré étonnamment calme. Du moins, au début.

M.De Niro, question simple : êtes-vous satisfait de votre nouveau groupe ?

Mes hommes, je ne les connaîtrai bien qu’une fois qu’ils auront connu ensemble l’épreuve du feu. Disons que, sur le papier, mon groupe me semble assez cohérent. On y retrouve des piliers de la saison dernière (Roux, Giroud, Anin, Didot), des internationaux (Carrasso, Lovren, Sissoko, A.Diarra), de la jeunesse, de l’expérience. Nous avons loupé deux de nos priorités mais c’est le lot de toutes les équipes.

Des priorités sur lesquelles vous avez tiré un trait ?

Pour Gameiro, clairement, oui. Il est inaccessible. Pour Belhanda, en revanche, le transfert se fera, je peux vous l’assurer. Je n’ai pas de limite pour arriver à mes fins. Et, en l'occurrence, je ne parle pas forcément d’argent…

Est-il normal de retrouver Alou Diarra au sein de votre formation alors que l’on connaît tous votre aversion pour les mutins d’Afrique du Sud ?

Effectivement, dans l’action, j’ai oublié ce gros détail lorsque j’ai pris Diarra. Maintenant, rien ne dit qu’il restera longtemps à Tarascon. Les portes lui sont clairement ouvertes si une offre digne arrive sur mon bureau.

Votre ambition est-elle de conserver votre titre ?

Evidemment. On n’a pas le droit de ne pas être ambitieux. Je dois cependant reconnaître que, sur le papier, notre groupe n’est certainement pas favori. Maintenant, quand on repense à ce qu’on disait sur nous l’été dernier…

On vous sent rancunier. Est-ce exact ?

Ce n’est pas de la rancune, c’est de la vengeance. Dans les sondages d’avant-saison, personne ne nous voyait champion ; en revanche, la lanterne rouge devait nous revenir. Ca m’a fait plaisir de faire taire tous ces prétendus connaisseurs, ces tacticiens du dimanche.
De manière générale, on ne nous a jamais pris au sérieux. Lorsque nous avons recruté Giroud, certains ont tiqué. Lorsque nous avons mis 17 millions pour Béria, là, on nous a dit que nous faisions n’importe quoi. Au final, ce sont deux joueurs qui ont compté.
Idem lorsque nous avions tenté d’attirer l’attention sur les desseins du SPERM. Nous avions dit qu’ils avaient pour seul but de faire de l’argent, au détriment du sportif. Seulement, alors qu’ils étaient premiers par accident, leur classement de l’époque ne nous a pas aidés à être audibles. On voit ce qui est advenu par la suite…

Concernant la saison dernière toujours, vous avez été d’un silence assourdissant suite à votre titre…

Notre titre relevait de l’évidence. Nous étions les meilleurs, nous étions des guerriers. Je n’ai pas pour habitude de fanfaronner devant les caméras.

Même pas un petit communiqué pour féliciter vos joueurs…

Mais les féliciter de quoi ?! D’avoir fait leur boulot ? Tu applaudis ta caissière lorsqu’elle a fini de scanner tous les articles, toi ? Il n’y a qu’à la LFP qu’on file des primes à ses employés banquiers. Des primes pour ceux qui vendent des produits commerciaux à des gens qui n’en ont pas besoin. C’est ça le modèle à suivre ? Vous pouvez vous la mettre derrière l’oreille !

Un petit mot sur votre premier adversaire ?

Non, je me fous des BBB. Leur président est un bouseux.

Julien a écrit:
Des priorités sur lesquelles vous avez tiré un trait ?

Pour Gameiro, clairement, oui. Il est inaccessible. Pour Belhanda, en revanche, le transfert se fera, je peux vous l’assurer. Je n’ai pas de limite pour arriver à mes fins. Et, en l'occurrence, je ne parle pas forcément d’argent…

Coucou cher acteur moisi c'est que du blabla et du charabia vous ne me faites pas peur avec vos sms quotidiens

ALAIN TRAORE EN RENFORT

Alors que l'homme fort de la LCR, Robert de Niro, avait promis une ou deux arrivée(s) à ses supporters, le club provençal a semble-t-il trouvé de quoi satisfaire ceux-ci. C'est ainsi Alain Traoré, révélation de ce début de saison, qui rejoint les rangs tarasconnais en provenance du CUL.

"Attention toutefois, met en garde l'entraîneur du XI de la Rose, à ne pas fonder trop d'espoirs sur Alain. Nous lui accordons une grande confiance mais il n'en demeure pas moins vrai que, à ce prix, cela reste un petit pari. Mais ce n'est pas pour nous déplaire : cela correspond bien à l'image que l'on se fait de notre club." Robert de Niro entend reproduire avec Traoré les réussites passées qu'ont pu être des éléments comme Kévin Anin, Nolan Roux ou Olivier Giroud. L'ancien cévenol devrait apporter au groupe tarasconnais de la percussion et un peu plus de créativité au milieu.

L'intéressé, lui, se dit ravi d'être ici : "jouer pour le champion en titre est un réel honneur. Je ne me sentais pas tellement intégré au CUL. C'est un peu le Marseille de la Fantasy : tous les ans, on le met dans les favoris. Puis on se rend compte qu'il y a dans ce club beaucoup d'incompétence, de malhonnêteté, et que le résultat doit primer coûte que coûte sur le jeu. Ce n'est pas ma conception du football. J'ai été très déçu par mon court passage au milieu des chèvres. Je préférais encore la SNCF, c'est dire..."

Seule ombre au tableau, cette rumeur qui circule avec insistance dans les milieux autorisés : la LCR aurait négocié le transfert au rabais de Carlão en échange de la promesse des BBB d'arrêter de surenchérir sur Alain Traoré. "Quelle connerie ! s'insurge Robert de Niro. On n'a qu'à dire aussi que j'ai passé mon dimanche après-midi avec le président des BigBenBoys et que nous avons mangé ensemble le soir. Pff, on ne peut pas s'encadrer ! Tout cela est regrettable : cela ternit l'image de marque de notre franchise (sic)."

Finalement, l'on ne peut souhaiter qu'une seule chose : que le jeu reprenne ses droits. Et qu'Alain Traoré brille dès ce samedi soir, pour la réception de l'ECN. "Counasse, rien d'autre ne me ferait plus plaisir : j'en peux plus de ces cons de Marseillais" confie volontiers le président Julien. Difficile de faire plus explicite.

BELHANDA AU BERCAIL, LA LCR EN ORDRE DE MARCHE

Robert De Niro l'avait annoncé. Robert De Niro l'a fait. Younès Belhanda a enfin regagné ses pénates provençales en fin de semaine dernière. "Attention, s'amuse l'entraîneur tarasconnais. n'allez pas conclure que nous avons succombé à une tradition locale de visite intéressée chez Georges Mandjeck pour faire de la place dans le groupe. Déjà parce qu'on lui avait fait un CDD de 3 jours. Surtout parce qu'il est plus costaud que mes hommes de main !"

Younès Belhanda, qui a quitté la LFP par la toute petite porte (ndlr : il s'est fait expulser face au CUL) - certains observateurs parleront de vengeance, le milieu de terrain marocain n'ayant apparemment guère apprécié que les négociations aient tant duré malgré l'évidence de leur issue -, vient renforcer une équipe de la LCR plus compétitive que jamais. Les dirigeants du XI de la Rose comptent sur lui pour amener un peu de folie, de provocation dans le jeu, à côté de joueurs plus sobres que sont Alou Diarra, Kevin Anin ou Etienne Didot. Si on rajoute à ça Moussa Sissoko et Alain Traoré, on note que l'entre-jeu tarasconnais est bien fourni.

On ne peut toutefois pas en dire autant de sa défense, après le transfert de Carlão chez les BBB et le départ inattendu de Michaël Chrétien en Turquie. De fait, le recrutement de la LCR n'est sans doute pas tout à fait terminé : "nous comptons certes sur le retour de Cédric Henbgart, souligne Robert De Niro, mais il nous manque, par sécurité, encore un bon défenseur. Si certains sont vendeurs, qu'ils n'hésitent pas à nous faire signe."

Quoi qu'il en soit, sur le terrain, la formation provençale a bien entamé son championnat. Le bon point obtenu sur le terrain des BBB a été bonifié de la plus belle des manières contre l'ECN (victoire 3-0). Seule petite ombre au tableau, les débuts poussifs de Nolan Roux cette saison : "ses quelques vélléités de départ à l'étranger l'ont un peu troublé, admet le président Julien. Puis, les Bretons, en été, chez nous, ils vont à la plage, ils ne jouent pas au ballon. Nolan, c'est la collection automne-hiver : on l'achète quand il fait beau mais on attend pour pouvoir s'en servir." L'intéressé, qui a inscrit un doublé cette semaine en amical, appréciera.